Après le décès du pape François, l’Église regarde vers l’Afrique… et vers la Guinée

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Décès du pape François : le cardinal guinéen Robert Sarah en bonne position pour lui succéder

Le pape François est décédé ce lundi matin 21 avril, à l’âge de 88 ans, a annoncé le Vatican dans un communiqué officiel. Le souverain pontife avait récemment été hospitalisé durant 38 jours pour une pneumonie bilatérale, avant de sortir de l’hôpital le 23 mars. Hier encore, à l’occasion des célébrations de Pâques, il était apparu très affaibli sur la place Saint-Pierre de Rome, saluant la foule depuis sa papamobile dans un ultime bain de foule.

Depuis l’annonce de son décès, les hommages affluent du monde entier. Responsables politiques, religieux, et fidèles de tous horizons saluent la mémoire d’un pape qui aura marqué son époque par sa simplicité, son ouverture aux autres et son engagement en faveur des plus démunis.

La question de la succession déjà sur toutes les lèvres

Dans les couloirs du Vatican, une question brûle toutes les lèvres : qui succédera à François ? Si le conclave n’a pas encore été convoqué, plusieurs noms circulent déjà avec insistance. Parmi eux, celui du cardinal Robert Sarah, fils de la Guinée, figure en bonne place. Son nom revient avec insistance, tant dans les milieux religieux que diplomatiques.

Robert Sarah, un homme d’expérience et de foi

Originaire de Ourouss, en Guinée, le cardinal Robert Sarah est considéré comme l’une des figures les plus influentes et respectées du Vatican. Théologien brillant, homme d’une profonde spiritualité, il a occupé des postes clés au sein de la Curie romaine, notamment à la tête de la Congrégation pour le Culte Divin. Il est également connu pour ses prises de position conservatrices sur certaines questions de foi, tout en prônant un retour aux valeurs profondes de l’Église catholique.

Sa discrétion, son humilité et sa rigueur morale en font un homme respecté, y compris au-delà du cercle des fidèles. Son profil attire particulièrement l’attention dans un contexte mondial où l’Église cherche à se reconnecter avec les réalités du Sud, notamment l’Afrique, continent jeune, spirituel et dynamique.

Une fierté pour la Guinée et pour l’Afrique

Voir un Guinéen, un Africain, considéré comme un papabile – c’est-à-dire un candidat sérieux au trône de Saint Pierre – est un symbole fort pour l’ensemble du continent. Pour la Guinée, cela représente une immense fierté nationale. Robert Sarah incarne un pont entre la tradition chrétienne et les espoirs d’un monde plus juste, plus spirituel, plus enraciné dans les valeurs humaines.

Dans les jours à venir, le conclave décidera du successeur de François. Mais déjà, le nom de Robert Sarah résonne comme un espoir pour de nombreux catholiques, en Guinée comme ailleurs.


 

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