28 novembre 2025

Aliou Bah : Révélations Chocs sur la Transition et son Refus de Participez à la Gestion du Pouvoir

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CONAKRY – 26 mars 2025 – Lors de la déposition du leader du parti MoDeL (Mouvement Démocratique Libéral), Aliou Bah, ce mercredi à l’ouverture de son procès en appel, de nouvelles révélations ont secoué l’audience. Le prévenu a confirmé avoir été approché dès les premières heures de la prise de pouvoir, bien avant la nomination du Premier ministre, pour participer à la gestion de la transition. Toutefois, il a décliné cette offre, soulignant qu’il n’avait pas pour vocation de négocier des postes ou de cautionner des dérives.

Dans ses déclarations, Aliou Bah a rappelé sa position constante, celle d’un homme politique engagé qui ne se laisse pas séduire par des promesses de pouvoir. Selon lui, son refus d’intégrer la transition a été perçu comme une menace par les autorités, même si, a-t-il précisé, il n’a jamais cessé de soutenir la bonne marche du pays par ses idées et ses critiques constructives.

Au cours de son discours, Aliou Bah a mis en lumière l’absence de preuves contre lui concernant les accusations de diffamation, réaffirmant qu’il n’avait jamais voulu nuire à qui que ce soit. Il a aussi exprimé son désarroi face à la situation actuelle de la Guinée, un pays qui, après plus de 60 ans d’indépendance, semble toujours en proie à des pratiques qu’il juge injustes et nuisibles pour son avenir.

Le leader politique a également souligné la contradiction de la justice guinéenne qui, selon lui, emprisonne des citoyens comme lui, qui ont travaillé dur pour l’avancement du pays, tout en laissant prospérer ceux qui détruisent les valeurs sociales. « Si nous vivons dans une société qui met en prison un homme comme moi, mais qui célèbre ceux qui détruisent nos valeurs sociales, alors quel message envoyons-nous à la jeunesse ? » a-t-il interrogé.

Aliou Bah a terminé son intervention en appelant à la justice, en particulier dans un contexte de mois de Ramadan et de Carême chrétien, soulignant qu’il ne regrettait rien de son engagement pour l’avenir de la Guinée. Il a affirmé son espoir d’être rétabli dans ses droits et de retrouver sa liberté.

Son appel fait écho à une réflexion plus profonde sur la direction que prend la Guinée, et sur le rôle des figures politiques qui, selon Aliou Bah, doivent être jugées pour leurs actes et non pour leurs convictions.

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